9 oct. 2009

Place côté jardin



Le métro est pavé de blanche faïence
Et truffé d'escaliers et de miroirs
Dans la bousculade des correspondances
J'attends, stoïque, pour y voir
Une échancrure, une défaillance
D'une robe sur une chair ivoire

4 commentaires:

  1. La photo vue avec ces mots, je ne verrai plus le métro de la même façon.
    C'est un bel ensemble.

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  2. En descendant ces marches je me suis engagé
    A voyager sous terre, suis-je un peu dérangé ?
    Dans ces galeries si ternes je vais suivre les taupes
    Qui font leur quotidien de ces mines misanthropes

    Une fois sur le quai je sentirai l’haleine
    Du monstre mécanique qui, requin ou baleine,
    Risquera de happer le premier imprudent
    Et l’entrainera sous terre, un banal accident.

    Assis dessus mon siège à coté du quidam,
    Clochard ébouriffé ou élégante dame,
    J’attendrai que s’égrènent lentement les stations
    En regardant à terre, pauvre situation.

    Quand enfin j’aurai fui ce méchant labyrinthe
    Qui m’aura rendu fou comme une coupe d’absinthe
    Je sortirai enfin, libre de respirer
    Les effluves délicats d’une promenade à pieds.

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  3. Merci à tous les deux. Céline pour ton gentil commentaire. Anonyme pour ce merveilleux poème.

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  4. Je viens lire et relire ce merveilleux poème. Merci encore Anonyme. CM

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